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Robert Pattinson, le vampire revenu parmi les mortels dans une limousine funèbre

Robert Pattinson au 65e Festival de Cannes, le 23 mai 2012.

Il a cru ne jamais s’en sortir. Il allait rester pour toujours un vampire adolescent, hanté par sa libido, fascinant les jeunes filles et certain, à terme, de n’intéresser personne. Robert Pattinson fait le compte sur les doigts de sa main : Twilight : chapitre I ; Twilight : chapitre II ; Twilight : chapitre III ; Twilight : chapitre IV, 1repartie ; Twilight : chapitre IV, 2e partie, qu’il vient de terminer. Bientôt, il lui faudrautiliser sa main gauche pour poursuivre le compte.

Quand il a reçu le scénario de Cosmopolis par David Cronenberg, il a cru à une blague. Un coup de téléphone du réalisateur canadien l’a encore davantage déstabilisé, comme s’il se trouvait projeté dans une réalité parallèle où la star deTwilight se trouverait par magie débarrassée de ses casseroles.

Une fois déjà, l’acteur avait cru parvenir à quitter son ghetto. Il avait passé une audition pour un film d’Abel Ferrara. Le réalisateur n’avait plus réalisé de film digne de ce nom depuis quinze ans, l’acteur le savait mais se disait qu’il tenait là une opportunité. De son aveu, il a été excellent lors de l’audition. Son téléphone n’a pourtant jamais sonné. « Je n’en revenais pas quand Cronenberg m’a contacté. A un moment, un autre comédien était sur le rôle, je pensais que le train allait passersans moi, puis non, c’était mon tour. Là, j’ai eu la trouille. »

Robert Pattinson dans le film franco-canadien de David Cronenberg, "Cosmopolis".

L’acteur britannique le reconnaît. Il n’a pas tout compris du scénario. La lecture deCosmopolis de Don DeLillo Read the rest of this entry »

 
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Publié par le Mai 25, 2012 dans Film

 

Sur la piste des cinq chefs-d’œuvre volés au Musée d’art moderne de Paris en 2010

Un mystère. Un incroyable mystère, qui menace de virer au cauchemar. Deux ans après le spectaculaire vol du Musée d’art moderne de la Ville de Paris et la disparition, dans la nuit du 19 au 20 mai 2010, de cinq chefs-d’oeuvre signés Picasso, Matisse, Braque, Modigliani et Léger, évalués à près de 100 millions d’euros, l’enquête ne cesse de progresser… sans jamais sembler se rapprocherdu but. Les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) et le juge chargé du dossier au tribunal de grande instance de Paris, Patrick Gachon, ont accompli un travail considérable. Ils ont reconstitué le déroulement des faits, mis en évidence les carences du dispositif et des équipes de sécurité, qui ont transformé le vol d’un unique tableau en la plus grande razzia d’oeuvres d’art enFrance du dernier quart de siècle. Ils ont même interpellé, en septembre 2011, le cambrioleur et deux complices, mis en examen pour « vol en bande organisée »et incarcérés.


Pourtant, les tableaux restent introuvables. Ont-ils été écoulés sur le marché parallèle, transportés à l’étranger ou dissimulés en lieu sûr en attendant des temps plus cléments, hypothèses privilégiées par les enquêteurs ? Ou pire, sont-ils passés sous le nez des policiers lors d’une perquisition avant de finir dans une benne à ordures, jetés par un receleur « pris de panique », comme l’affirme aujourd’hui l’intéressé ? Retour sur un dossier hors du commun. Read the rest of this entry »

 
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Publié par le Mai 19, 2012 dans Art

 

« Contrebande » : transplantation ratée de l’Islande sous les tropiques

Kate Beckinsale et Mark Wahlberg dans le film américain de Baltasar Kormakur, "Contrebande" ("Contraband").

A l’origine, il y avait un film islandais, Reykjavik-Rotterdam, interprété par le cinéaste Baltasar Kormakur (auteur, entre autres, de Reykjavik 101, dans ce petit pays, le choix est limité quand il s’agit de mettre le nom d’une ville dans un titre). Le film était assez conforme au goût international pour attirer l’attention de Mark Wahlberg, vedette de cinéma, producteur de télévision (Entourage, Boardwalk Empire) et de cinéma (Fighter, La nuit nous appartient). Celui-ci a confié l’adaptation du scénario islandais à un Américain, Aaron Guzikovski, la réalisation de ce film désormais situé sous les tropiques (entre La Nouvelle-Orléans et Panama) à un Islandais, Baltasar Kormakur, et le premier rôle à lui-même, Mark Wahlberg Read the rest of this entry »

 
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Publié par le Mai 19, 2012 dans Film

 

La chanteuse disco Donna Summer meurt à 63 ans

Donna Summer lors d'un concert à Berlin en juillet 2009.

On la surnommait la « reine du disco » – « queen of disco » dans le texte. La chanteuse Donna Summer est morte jeudi en Floride à l’âge de 63 ans des suites d’un cancer, a indiqué sa famille dans un communiqué : « Tôt ce matin, nous avons perdu Donna Summer Sudano, une femme pleine de talents, le plus grand étant sa foi. »

Donna Summer

Cette annonce confirme les informations de TMZ, site Internet américain spécialisé dans la vie des célébrités, qui annonçait le décès de la chanteuse quelques minutes plus tôt. « Elle tentait de finir un album sur lequel elle avait travaillé », pense savoir TMZ.

Dès le début des années 1970, la chanteuse avait marqué l’histoire de la disco avec des hits comme Last DanceHot Stuff ou encore Bad Girls. Elle avait pour producteur un autre grand nom de la disco, Giorgio Moroder. Ces chansons« deviennent l’hymne d’une époque flambloyante, celle du sexe, de la drogue, de la dance et des tenues excentriques » considère l’agence Associated Press (AP).

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Publié par le Mai 19, 2012 dans Music

 

Nathalie Baye :  » Ce jeune homme, c’est un ovni »

Nathalie Baye : "Je connaissais Melvil Poupaud, on avait tourné dans "Les Sentiments", de Noémie Lvovsky, où nous n'avions que peu de scènes ensemble. Cette fois, on était dans le même hôtel. On a pas mal parlé. Il m'a dit qu'il n'avait jamais été aussi heureux de faire l'acteur."

Nathalie Baye, qui a tourné avec François Truffaut et Xavier Beauvois, Steven Spielberg et Guillaume Canet, fait une apparition fulgurante dans Laurence Anyways, en mère incapable d’aimer l’enfant qu’elle a mis au monde. Elle raconteXavier Dolan, le benjamin des réalisateurs de sa filmographie.

Comment s’est passé le premier contact avec Xavier Dolan ?

Xavier a fait savoir à mon agent qu’il voulait me rencontrer. Il se trouvait que j’allais au Festival de Montréal, où nous nous sommes vus pour la première fois. Il m’a donné le scénario, dit qu’il souhaitait que j’interprète le rôle de la mère. J’avais vuJ’ai tué ma mère, j’étais très heureuse de le rencontrer, ce tout jeune homme. Après, j’ai vu Les Amours imaginaires, j’ai lu le scénario et je n’ai pas hésité une seconde, j’ai dit oui.

Ensuite on s’est revus plusieurs fois à Paris, on a bavardé, on a fait des lectures. Il y a peut-être des gens qui sont immédiatement mal avec lui, mais j’ai été immédiatement bien, très à l’aise. Il a cette intelligence vive, cette jeunesse et cette maturité extrême. Il est hors norme, tout en étant capable d’admettre qu’il est trop jeune pour avoir eu le temps de voir un film dont on lui parle. Read the rest of this entry »

 
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Publié par le Mai 19, 2012 dans Film

 

Patrick Watson, l’invitation au voyage

Patrick Watson, l'invitation au voyagePatrick Watson.Brigitte Henrylores/DR

Le quatrième album du Montréalais explore un univers rempli de 1000 richesses.

Un disque de Patrick Watson c’est une invitation à l’évasion, un escalier en colimaçon vers un ciel étoilé, une chausse-trape où disparaît le quotidien maussade. Pour le dire autrement, c’est la rencontre entre le piano d’Erik Satie, la voix de Jeff Buckley, quatre musiciens accomplis et Alice au pays des merveilles. Ballade psyché-pop (« Morning sheets »), instrumental en apesanteur (« The Things You Do »), chevauchée western (« Adventures in Your Own Backyard »)… Le quatrième album du Montréalais ne dure que quarante-huit minutes, mais il possède l’envergure d’un riche continent à explorer sans cesse. Au fil des écoutes, chacune des douze pistes révèle de nouveaux détails musicaux et prend des allures de chasse au trésor. Patrick Watson a raison: l’aventure commence en bas de chez soi.

 
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Publié par le Mai 11, 2012 dans Music

 

Cinq raisons de (re)voir Dans la chaleur de la nuit

Cinq raisons de (re)voir Dans la chaleur de la nuitDans la chaleur de la nuit, de Norman Jewison, ressort en salles à partir du 9 mai.Prod DB © Mirish Company / DR

L’air était moite, irrespirable dans cette petite ville du Sud des Etats-Unis. Sur fond d’enquête criminelle, ce film offrait en creux le portrait de l’Amérique raciste des sixties. A voir et à (re)voir à partir du 9 mai…

1-Une atmosphère étouffante

Ca commence étrangement. La nuit, un flic au volant de sa voiture de service sillonne les rues d’une petite bourgeade du Sud des Etats-Unis. Il s’arrête pour mater une belle jeune femme effeuillée puis bute sur un cadavre. C’est une nuit chaude, moite, irrespirable. Il faut trouver l’assassin avant que les gentils citoyens se réveillent. Ca tombe bien, à la gare, un afro-américain attend seul son train à cette heure pas possible. Le péquenot amène à son supérieur l’objet du délit. En cinq minutes, le ton et l’ambiance sont donnés. Puis très vite – forcément – tout va être renversé!

2-Un casting sur mesure

Outre son ambiance étouffante, on s’en doute, ce huis clos à ciel presque ouvert repose sur la qualité de son interprétation. En flic péquenot et ballot, le regretté Warren Oates avec sa gueule de clown triste est impeccable. Le tragique Rod Steiger – vu notamment chez Kazan, Lumet, Fuller ou encore Aldrich- lui est Bill Gillespie, un commissaire de police nerveux dont l’humanisme blessé se laisse lentement deviner. Il décrochera fort logiquement l’Oscar pour cette prestation. Read the rest of this entry »

 
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Publié par le Mai 11, 2012 dans Film

 

Quels sont les aliments pour être longue?

Des aliments qui vous fait grandit !!

Une saine alimentation équilibrée nutritive est impérative pour la culture de haut. Les gens demandent comment leurs enfants vont grandirLes enfants doivent manger des alimentsnutritifs au cours de leurs années decroissance pour éviter un retard decroissance. Les adultes peuvent également ajouter quelques pouces à leur hauteur, même après leur période de croissance plus en mangeant des bons aliments.
 
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Publié par le avril 11, 2012 dans Sante

 

« Il vaut mieux affronter ce qui est inévitable »

L'artiste britannique Damien Hirst devant l'une de ses oeuvres intitulée "Doorways to the Kingdom of Heaven 2007" à la Tate Modern à Londres, le 2 avril 2012.

Damien Hirst, réputé peu bavard, s’est prêté pour nous au jeu des questions, mais pour peu de temps et sans toujours répondre vraiment. Ce qui est perceptible néanmoins, c’est qu’il s’explique moins qu’il ne se justifie.

Que vous apprend cette rétrospective sur votre oeuvre ?

Elle me permet de revoir des pièces que j’avais oubliées. Elles étaient dans ma mémoire, mais recouvertes de poussière. J’ai pu les refaire. Par exemple, celle aux papillons vivants, In and Out of Love. La première fois, c’était en 1991, et je n’avais plus eu l’occasion de la refaire. C’est aussi le cas pour A Thousand Years, de 1990 (la pièce aux mouches vivantes). Cela me fait plaisir de les revoir et depouvoir les montrer à mes enfants, qui n’étaient pas nés. Read the rest of this entry »

 
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Publié par le avril 11, 2012 dans Damien Hirst

 

« Une biographie de la classe ouvrière »

Dans les années 1980, le Britannique  Edward Palmer Thompson (1924- 1993) est l’un des historiens les plus cités dans le monde. Son grand livre, La Formation de la classe ouvrière anglaise, est paru en 1963 en Grande-Bretagne et traduit enFrance en 1988, grâce à la force de conviction du philosophe Miguel Abensour. Pour sa sortie en poche, l’historien François Jarrige en a rédigé la préface. Dialogue autour d’un intellectuel qui n’a jamais renié l’apport de Marx.


Couverture de l'ouvrage d'Edward P. Thompson, "La Formation de la classe ouvrière anglaise" ("Histoire"). Read the rest of this entry »
 
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Publié par le avril 11, 2012 dans Edward Palmer Thompson